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La petite Mu qui plume
9 octobre 2011

Seule Venise

"Venise, je n'ai pas choisi. Ca s'est présenté comme ça, à cause d'un poster sur un bus de ville.

J'ai pensé que Venise, peut-être."

 

Les mots de l'époque : 

Là où j'attendais ce roman au tournant, c'était pour sa représentation de Venise (maintes et maintes fois décrite en littérature, avec plus ou moins d'originalité...) : mes attentes ne furent pas déçues. C'est une Venise hivernale et bien différente de ce que j'avais en tête que j'ai découverte ici, qui m'a vraiment donné envie d'y retourner et de m'y perdre, meilleure façon de l'apprécier selon la narratrice...

Et c'est "en plus" que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un très bon roman : récits enchâssés (celui du prince russe), personnages mystérieux, détachés et attachants. Je me suis sentie très triste à la dernière page, sans trop savoir si c'était parce que je m'étais identifiée aux personnages ou simplement parce que le livre était fini...

Les mots d'aujourd'hui : 

Pas grand-chose de plus, puisque je n'ai jamais relu ce roman. En revanche, j'ai souvent entendu de nouveau le nom de son auteure, notamment parce qu'elle est venue, plusieurs fois, dans ma librairie viennoise favorite (la librairie Lucioles, pour les non-initiés : http://www.librairielucioles.com/. Et d'ailleurs, pour ces mêmes non-initiés, je précise que je ne fais pas provision de livres en Autriche, mais bien en Isère). Un petit détour par Wikipédia vient de me donner une explication à ces visites récurrentes : tout simplement, Claudie Gallay habite Bourgoin-Jallieu, non loin de Vienne, donc. 

Et très récemment, on m'a conseillé son avant-avant-dernier livre, Les déferlantes : je devrais y retrouver des choses et  l'aimer autant que Seule Venise.  A me procurer, donc, et à ajouter à ma P.A.L. --> cette PAL dont j'ai appris tout récemment aussi que, dans le langage des blogs littéraires, elle signifiait "Pile A Lire". J'en reparle tout bientôt dans un nouveau message. 

Morceaux choisis : 

"Trevor, il m'a plaquée. Je veux l'oublier. Je ne peux pas. Il me colle. Pire qu'un gant. Surtout la nuit. 

Trevor, je l'ai aimé à m'en pourrir le ventre. Plus d'un an. Un an et vingt-sept jours exactement. 

Et le soir du vingt-septième jour, j'ai cru avaler la mort."

 

"Je commence à rêver. Parfois je rêve si fort, je sens le rêve dans ma bouche. Ca me fait grincer des dents. Les clients se retournent. Les femmes surtout."

 

"Avec Trevor, on s'aimait comme ça.

En aveugle. 

Peau à peau. Collés.

A toujours se toucher pour savoir si l'autre était là."

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Le royaume de Kensuké

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