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La petite Mu qui plume
25 octobre 2011

Les chaussures italiennes

Voici donc un petit compte-rendu de ce livre dont la lecture a été un peu plus longue que celle des précédents... 
En effet, j'y ai trouvé des longueurs, et j'ai eu du mal à rentrer dedans et à m'attacher aux personnages. L'histoire, je l'ai trouvée un peu trop extravagante, un peu décousue aussi ; et le tout faisait une certaine impression de froideur. Normal pour une histoire qui se passe sur une île suédoise prise dans les glaces à chaque hiver... mais quand même. Les dialogues, surtout, manquaient de chair, avec une particularité de style qui m'a gênée : il fallait toujours attendre d'avoir fini de lire les paroles des personnages pour savoir sur quel ton ces paroles étaient dites. Exemples (peut-être pas les plus parlants, mais c'est ceux qui me sont tombés sous la main) : 

"- Est-ce que tu écoutes toujours aux portes ? m'a demandé Harriet à brûle-pourpoint.
-  Sur mon île, je ne risque pas de surprendre des conversations.
- Quand j'étais au téléphone, tu m'espionnais toujours. Tout en faisant semblant de lire un livre ou de feuilleter un journal, comme pour cacher tes grandes oreilles. Tu t'en souviens ? 
Cela m'a mis en colère."

Je trouve que ce "Cela m'a mis en colère" tombe un peu tard, et qu'avant de le lire, on a du mal à se représenter vraiment les personnages en train de parler. Parfois, plusieurs répliques défilent, sans verbe de parole, sans aucun vocabulaire exprimant une émotion, un sentiment. Alors, c'est vrai, le personnage principal est justement accusé de froideur par ses proches. Mais il n'empêche que cette froideur, même si elle est cohérente par rapport au personnage, a nui à mon plaisir de lectrice. 

Il reste qu'il s'agit tout de même d'un beau récit de solitude. 

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Le royaume de Kensuké

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