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La petite Mu qui plume
26 janvier 2012

Park life

Je me lance à nouveau dans un mode de lecture que j'aime assez : l'association de romans. Je l'avais déjà pratiqué, par exemple, avec la lecture d'une série de romans tournant autour du colonialisme : Trois femmes puissantes, Un don, Les monstres de Templeton. Sans doute une habitude prise à la fac, notamment en préparant l'épreuve de littérature comparée de l'agrégation : j'aime réfléchir à des associations thématiques, comparer des récits entre eux, étudier la diversité des variations possibles sur un même thème. 

Ici, il s'agira d'une lecture par binôme : deux récits appartenant à la littérature nippone, tous deux liés par le thème de la course à pied. Je laisse aux amateurs de devinettes le soin de trouver le deuxième titre (assez facile à trouver d'après les indices que je viens de donner). Le premier, quant à lui, a donc été Park Life. 

Un titre apparemment source d'inspiration : c'est aussi le nom d'un album de Blur, et d'un festival de musique australien. C'est finalement un titre assez passe-partout, pour un récit qui, lui, ne l'est certainement pas. 

Dans les quelques pages qui composent ce roman très court, on croise le chemin d'un employé qui travaille dans une entreprise fabriquant des bains moussants et dont le lieu de villégiature se trouve être un parc situé en pleine ville. La quatrième de couverture me promet une bouffée d'oxygène dans notre univers très urbain du XXIe siècle. Mouais. Pas convaincue. Le style est très particulier : pas de réelle transition entre les phrases, entre les idées. Mais pas non plus avec la maîtrise que peut avoir une Virginia Woolf (ou un Ian McEwan) du stream of consciousness, le flux de pensée qui suit les dérives intérieures d'un personnage. Non, ici, je n'ai pas eu l'impression d'une réelle maîtrise. Peut-être est-ce volontaire ; peut-être est-ce simplement que je ne suis pas habituée à l'écriture japonaise ; peut-être est-ce encore plus simplement un problème de traduction. 

Bref, je suis restée sur ma faim. Souhaitons que le deuxième volume de mon association me procure un peu plus de plaisir. 

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