La vie à reculons
Bon, alors, là, il s'agit d'une confirmation sans appel de ce que je pressentais déjà depuis plusieurs années : je n'aime pas Gudule. Je l'avais un peu ressenti avec L'amour en chaussettes (dans le même genre, histoire d'adolescents confrontés à des problèmes graves et banals en même temps), mais j'étais jeune, ça pouvait passer. Idem pour J'ai 14 ans et je suis détestable (j'avais déjà un peu plus tiqué : qu'est-ce que c'est que cette histoire de fantôme à la sauce adolescente ?). Je croyais avoir attrapé le pompom avec La bibliothécaire, pourtant encensé par de nombreux enseignants comme étant LE bouquin qui va réconcilier les ados avec la lecture : non, mais, ils croient vraiment que c'est en faisant parler les personnages comme des ados demeurés d'il y a quinze ans, en les bourrant de tics caricaturaux, en parsemant un peu d'action, un peu d'amour, un peu de sexe (mais attention, soft quand même, hein, c'est pour les petits !), et une pluie de bons sentiments, que ça va donner envie de lire ? Misère...
Et cette Vie à reculons enfonce le clou ! Qu'ai-je à lui reprocher ? Des personnages irréalistes au possible : des ados en carton-pâte, des adultes tellement ouverts d'esprit que c'en est louche, des descriptions inutiles, une histoire stéréotypée... Pour ma part, je n'y ai pas cru une seconde. Je demanderai donc à mon amie-qui-a-réussi-son-mémoire (elle se reconnaîtra ^^) de me conseiller d'autres titres sur la question du SIDA, car, là, j'ai un mauvais goût dans les yeux. Beurk !