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La petite Mu qui plume
27 janvier 2013

Mieux vaut un mariage gay qu'un mariage triste

littérature gay pour blog

 

Alors, lisez-la, et surtout, faites-la lire. A vos enfants, à vos élèves, à vos amis, et l'idéal serait de le faire aussi lire à vos ennemis. 

Si vous voulez d'autres titres, fouinez sur ce blog : vous y entendrez également parler des autres tomes des Chroniques (et des autres livres de Maupin), vous lirez l'avis de la petite Mu sur d'autres oeuvres de littérature jeunesse (à retrouver sur altersexualités.com dont je parle souvent et que vous devez peut-être commencer à connaître), vous y ferez peut-être, comme moi, de belles découvertes, dans des genres divers (Les oranges ne sont pas les seuls fruits , Le bleu est une couleur chaude ). Vous aurez, je l'espère, envie de les offrir, ou de vous les faire offrir. 

Quant à l'actualité politique - mais pas que - du moment, je laisse le mot de la fin à Julien, héros de L'Année de l'orientation 

"Quand on dit qu'il est mieux pour un enfant d'avoir un père et une mère, on oublie que justement les enfants à adopter ont subi un traumatisme relativement à ce père et cette mère, et qu'il faut réparer ce traumatisme."

 (Rappel : entre 11 000 et 20 000 manifestants hier à Lyon). 

Retrouvez la petite Mu sur son nouveau blog ! Cliquez ici

 

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24 janvier 2013

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S.Spivet : le film (1)

Si vous n'avez jamais entendu ce titre, dépêchez-vous d'aller lire la chronique de la petite Mu, et puis surtout de lire ce roman de Reif Larsen, car ce livre est un trésor. 

Un trésor tellement précieux et inépuisable que, comme je viens de l'apprendre, une adaptation cinématographique sortira dans nos salles en octobre 2013. Allociné en parle, ainsi que le site officiel de Jean-Pierre Jeunet, puisque c'est lui qui en est le réalisateur. 

J'attends de voir. Je suis très curieuse de voir ce que peut donner une adaptation filmique, donc forcément linéaire, d'une oeuvre qui, certes, raconte une histoire, mais fonctionne également beaucoup de manière statique. Plus clairement, je me demande bien comment Jeunet va pouvoir "rendre" à l'écran les nombreuses informations, scientifiques mais aussi narratives, contenues dans les marges du livre. Ma curiosité étant plus grande que mon scepticisme, j'irai sûrement voir ce film en salles. La présence d'Helena Bonham Carter, bien connue pour ses rôles loufoques, l'une des actrices fétiches de Burton, est un autre argument qui me touche. 

Pas de bande-annonce pour l'instant, puisque le tournage n'a même pas commencé... Rendez-vous sur ce blog en octobre !

(l'image que j'ai choisie vient du site de Jeunet, c'est une photo de l'un des décors, prise lors d'un repérage au Canada. L'endroit correspond bien à ce que j'avais en tête à la lecture.)

24 janvier 2013

L'année de l'orientation

Lionel Labosse, rédacteur du site Altersexualités.com dont je parle décidément de plus en plus souvent, m'a fait le plaisir de passer par ici, et surtout de m'envoyer son tout premier roman, L'Année de l'orientation, première tentative littéraire pour parler de ce(s) thème(s) qui lui tient(tiennent) tant à coeur. 

A peine reçu, tout de suite dévoré. Et aussitôt lu, aussitôt plumé. 

J'ai aimé, tout d'abord, le titre. Une trouvaille simple mais lumineuse, évidente, qui trouve son explication dans cette phrase de Karim, l'un des deux personnages : "A l'école il faut remplir les papiers pour l'orientation, le conseil de classe est dans une semaine. Mais pour mon orientation sexuelle, à qui j'en parle ?" En effet, Karim est en troisième, à l'âge où les études prennent un sens, mais peut-être pas autant que les multiples questionnements sur l'identité et les sentiments. D'ailleurs, les unes ne vont pas sans les autres, car c'est au collège que se jouent de nombreuses scènes décisives, entre rumeurs répandues à travers la cour de récré, moqueries ouvertes de certains "camarades", ou tentatives plus ou moins maladroites des professeurs pour aborder ces sujets-là. 

Derrière ce titre, et cette petite citation qui résume à elle seule le projet de l'ouvrage, que trouve-t-on ? Un roman épistolaire à deux voix, masculines : celle de Karim, banlieusard-mais-pas-tant-que-ça, dans un collège assez bien famé autour de Paris, qui s'interroge donc sur son orientation, et celle de Julien, qui vient de déménager, laissant derrière lui Paris et son ami Karim, et qui se pose des questions, lui, sur la nouvelle vie de son père. Très vite, on comprend que les deux copains vont pouvoir partager un sujet de conversation qui les touche tous les deux de près, mais de manière différente ; mais on comprend aussi, avec eux, que ce sujet-là ne sera que le déclencheur de nombreux autres objets de réflexion. Les deux ados décident de tout se dire, de se "tirer des coups d'épistolaire", comme dit Karim, se moquant de lui-même, en souvenir de ce cours de français où il avait mélangé les mots (et moi, ce cow-boy de la lettre qui en perd son français, ça me fait franchement penser aux Mini-westerns de Mathias Malzieu, ce qui n'est pas pour me déplaire). Ce à quoi Julien répond : "je propose que notre échange de lettres soit plutôt une sorte de roulette russe : au lieu de viser l'autre, on met une vraie balle - c'est-à-dire un vrai secret - dans le barillet, et on vise sa propre tête." Car "si on ne joue pas sa vie à tout moment, à quoi rime l'amitié ?"

En tout cas, l'amitié ne rimera pas avec pédé, car, n'en déplaise aux lecteurs avides de romances, dans ce premier tome du moins (je ne connais pas encore le second, Karim et Julien), la frontière ne sera pas franchie. Déjà, on donne un coup de pied dans un stéréotype encore assez marqué de nos jours : oui, deux garçons de quinze ans peuvent s'écrire des lettres, tenir une sorte de journal intime à deux, sans être amoureux l'un de l'autre. C'est donc avant tout un beau roman sur l'amitié, qui pourra rappeler aux adolescents à quel point il est essentiel d'avoir quelqu'un à qui parler, et donc, de l'intérêt d'aller au-delà des préjugés, et d'oser faire le premier pas amical, en choisissant par exemple la voie/voix de l'écrit si ça facilite les choses. 

Il y a de très beaux passages, de très jolies formules, que j'ai appréciées tout au long de ma lecture, et que je vous plumerai ici dès que j'aurai un peu plus de temps à vous consacrer. 

Malheureusement - tout ne peut pas être parfait, surtout dans un premier roman - je retrouve, à côté de ces beaux passages, certains traits d'écriture qui me gênent parfois en littérature jeunesse. On a des ados qui ne parlent pas tout à fait comme des ados, et cela me titille toujours un peu. Notamment quand les deux garçons se livrent à des considérations syntaxo-linguistiques, réfléchissant à l'influence de l'usage d'une relative par rapport à une complétive dans les relations humaines : moi, en tant qu'ex-étudiante de lettres, ça me réjouit, ce n'est pas le problème, mais j'imagine mal un élève de troisième, même doué en français, en venir à de telles réflexions. Cela dit, Lionel Labosse s'est expliqué dans son essai Altersexualité, éducation et censure : "Quand un adolescent - qui n'est pas forcément un idiot - ouvre un livre, il s'adonne sciemment à une activité de compensation insolite par rapport à son mode de vie, et il n'est pas fâché d'y trouver un contrepoint [...]". Alors, soit. Disons que c'est une question de goût. Quelques jeux de mots, parfois bien trouvés, mais qui semblent un peu perdus au milieu des tirades très sérieuses des deux épistoliers. Enfin, les personnages adultes me semblent moins bien réussis que les personnages adolescents. Un peu trop "cools" pour les personnages sympathiques, un peu trop "nuls" pour les personnages moins reluisants. Comme chez Gudule, on a l'impression que l'univers des adultes entre sans cesse en relation avec celui des ados alors que, souvent, dans la vraie vie, c'est le contraire : les mondes restent parallèles, surtout quand les ados ont entre douze et seize ans. 

Pour résumer, en tant que lectrice adulte, j'ai tourné les pages avec plaisir, même si j'ai noté, à intervalles réguliers, des particularités stylistiques qui me déplaisent. Cela dit, je n'hésiterai pas à proposer ce roman à des adolescents, à qui, je pense, l'histoire et l'écriture pourraient plaire, car eux, comme le dit Lionel Labosse, ne cherchent pas toujours (du moins pas ceux qui aiment vraiment lire) un livre en forme de miroir. 

Et le pari est gagné puisque j'ai maintenant envie de connaître la suite de leurs aventures, dans ce deuxième tome

 

23 janvier 2013

Le roi Arthur

Lecture cursive - Roman de chevalerie - Niveau cinquième 

Un classique indémodable pour ma part. Sincèrement, j'ai dû le lire une quinzaine de fois, toujours avec le même plaisir. 

Le principe du récit, c'est le même dans tous les livres de Morpurgo (ça peut en devenir lassant à la longue...) : l'histoire débute dans un univers réaliste, à notre époque, avec un personnage adolescent. Ici, il s'agit d'un garçon (dont on ne saura jamais le prénom, habile moyen de nous faire comprendre que le véritable héros de l'histoire, ce n'est pas lui, et que n'importe qui pourrait le remplacer), vivant au bord de la mer, qui se donne pour défi de rejoindre, à pied, une île, en profitant de la marée basse. Malgré tous ses préparatifs, il se fait surprendre par l'eau, et croit se noyer. Jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et se retrouve dans une pièce étrange, meublée par une immense table ronde, en compagnie d'un vieil homme qui dit s'appeler Arthur. Alors s'ouvre un autre récit, celui qu'on attend, d'après le titre : les aventures du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. 

On ne doit pas lire ce livre avec des yeux d'historien. Les légendes y sont parfois malmenées, la psychologie des personnages est calquée sur nos habitudes contemporaines, et assez éloignées de ce qu'on trouve dans les textes médiévaux. Mais ce roman a le grand mérite de faire découvrir de nombreux personnages (Arthur, Guenièvre, Merlin, Lancelot, mais également Tristan et Iseut, Gauvain, Galaad, la fée Morgane...) à de jeunes lecteurs qui ne les connaissent pas forcément, et qui ont tendance à tout mélanger. Les grandes lignes sont respectées, c'est déjà beaucoup. Et Morpurgo possède un grand talent de conteur. Ses petits chapitres, chacun consacré à un personnage, ou une aventure, tiennent le lecteur en haleine, sans le noyer dans le flot d'actions qu'on trouve souvent dans les romans de chevalerie - et qui, personnellement, ont tendance à m'ennuyer. Par ailleurs, les deux versants de ce monde médiéval sont montrés, le côté brillant, voire clinquant, des grandes aventures, des batailles remportées, des amours partagées, comme la noirceur qui envahit les dernières années du règne d'Arthur, la violence qui monte peu à peu. Le caractère tragique de certaines histoires est souligné, sans lourdeur. 

Puis le jeune personnage principal revient à la réalité, s'en retourne chez lui, ces histoires plein la tête - et le lecteur avec lui. Morpurgo, pour moi, a su trouver un langage propre à renouer avec cette fameuse "tradition orale" qui caractérise le début du Moyen Âge. Arthur, dont la vie d'aventures est finie, qui ne peut plus être un héros, se mue en conteur, et passe le flambeau : une jolie manière de mettre un point "non-final" à cette histoire. 

23 janvier 2013

Des listes pour nos ados

"Dis, tu donnes quoi, toi, en lecture cursive, à tes cinquièmes ?..."

Les professeurs de français sauront percevoir à travers cette question l'angoisse récurrente face à cette gageure : la lecture cursive. 

De quoi s'agit-il ? D'une lecture qui est censée "courir" : ben oui, cursive, ça vient d'un verbe latin, currere, qui signifie "courir". On imagine une lecture rapide, en opposition aux études d'oeuvres intégrales que l'on mène en classe, et qui nous prennent parfois des semaines et des semaines. 

Bon, ne nous leurrons pas, nos élèves ont quand même souvent besoin de plusieurs semaines pour faire ces lectures qui courent. Le critère principal de définition, c'est plutôt que, contrairement aux oeuvres intégrales, les lectures cursives ne seront pas exploitées en classe. Ce sont des lectures que les élèves font à la maison, et que l'on peut vérifier par une fiche de lecture, un questionnaire, ou tout autre moyen dont je parlerai un peu plus tard. 

Le gros problème, c'est que les lectures cursives doivent être en lien avec notre programme. Et que dans notre programme, il y a des choses difficiles. Prenez le niveau cinquième : le Moyen Âge est à l'honneur. Mais allez donc donner du Chrétien de Troyes à lire à la maison, tout seul comme un grand, sans aucun travail en classe qui serait encadré par le professeur. Je ne dis pas que c'est impossible, dans certaines classes, on peut. Mais pas dans toutes. Se pose donc la question : que donner en lecture cursive ? Qui soit à la fois abordable et intéressant pour les élèves ? 

Je m'attelle à ce problème depuis plus de deux ans. Sans l'avoir entièrement résolu, j'ai trouvé des pistes. Tout d'abord, je me suis fixée une sorte de règle implicite : si, en classe, j'étudie des oeuvres patrimoniales, des "classiques", comme on dit, en n'écartant pas d'emblée des textes prétendûment difficiles, pour les lectures cursives, je privilégie la littérature jeunesse.  Pourquoi ? Parce qu'il y a énormément de choses intéressantes à lire en littérature jeunesse (si vous fréquentez ce blog, vous avez pu vous rendre compte que j'aimais cette littérature, et que j'aimais la partager), mais que les élèves, tout seuls, ne savent pas les trouver. Soit parce qu'ils ont décidé une bonne fois pour toutes qu'ils n'aimaient pas lire. Soit parce qu'en librairie ou médiathèque, ils se dirigent spontanément vers les succès commerciaux, les têtes de gondoles, qui ne sont pas toujours les lectures les plus enrichissantes. Je suis donc convaincue qu'un professeur de français - et un documentaliste - ne doit pas se contenter de faire découvrir des classiques à ses élèves, mais doit aussi lui apprendre à s'y retrouver dans cette jungle actuelle de l'édition jeunesse, pour entretenir chez eux le goût de la "lecture plaisir". C'est assez étonnant comme certains élèves qui pensent ne pas aimer lire, ou ne jurent que par un auteur ou un genre littéraire bien précis, sont parfois ravis qu'on leur ait mis sous le nez tel ou tel titre qu'ils n'auraient jamais été chercher tout seuls.  Et puis, souvent, on arrive à faire découvrir à une classe des éléments de civilisation, des procédés littéraires, des techniques de construction d'un récit... de manière claire et plaisante ; à condition de choisir les bons titres bien sûr. 

 

Or, il y a beaucoup d'enseignants de français - et de documentalistes - qui avouent eux-mêmes ne rien y connaître en littérature jeunesse. Je ne les blâme absolument pas. Disons que pour moi, c'est facile : on m'a mis les pieds dans une librairie dès mon enfance, la librairie en question ayant toujours possédé un important rayon de littérature jeunesse, avec des nouveautés, des auteurs en devenir, etc (souvenirs, souvenirs). On passait un moment dans le magasin, mes parents choisissaient leurs livres, et moi, je choisissais les miens. Cela ne m'empêchait pas de piocher dans leur bibliothèque, mais j'avais aussi mes livres, à moi, pour mon âge, sur des thèmes qui me plaisaient, avec des héros qui me ressemblaient. Et c'est dès mon enfance que j'ai connu Marie-Aude Murail, Micheal Morpurgo, Valérie Dayre, Christian Grenier, Malika Ferdjoukh, Régine Detambel... et j'en passe. Certains auteurs m'ont amené aussi vers d'autres romans adultes : ce fut le cas de Daniel Pennac, par exemple.  Et cette culture a été ancrée une fois pour toutes dans mes habitudes de lectrice. Je n'ai donc pas spécialement de mérite à "m'y connaître" plus que d'autres. Je suis en revanche un peu plus novice pour ce qui est des auteurs nouveaux, car pendant plusieurs années, je m'étais consacrée à d'autres types de lectures ; mais je tente, depuis un an ou deux, de combler ce trou et de m'intéresser aux publications les plus récentes. 

 

 

Ce blog, et plus particulièrement cet article, est donc là pour guider les professeurs qui voudraient proposer des titres de littérature jeunesse à leurs élèves, mais qui manqueraient d'idées.

 

Je vous soumets donc quelques listes, classées par thèmes, qui seront enrichies au fil du temps (et peut-être, je l'espère, d'après les conseils avisés de mes lecteurs). Cet article sera régulièrement remis à jour : les livres dont je vais citer le titre ci-dessous ne sont pas encore tous plumés sur ce blog, mais à terme, ils le seront. Vous n'aurez donc qu'à cliquer sur le titre pour trouver de plus amples informations. 

 

Allons-y ! 

 

 

Récits merveilleux (6e - 9 à 11 ans)

 

 Marcel Aymé, Les Contes du chat perché

 

 Pierre Gripari, La Sorcière de la rue Mouffetard

 

 J.K. Rowling, Les contes de Beedle le Barde

 

 Roald Dahl, Sacrées sorcièresou Matilda, ou Charlie et le grand ascenseur de verre

 

Carmen Martin Gaite, Le Petit chaperon rouge à Manhattan

 

Claude Roy, La maison qui s'envole

 

Dick-King Smith, Les longs-museaux, As de Trèfle, Babe

 

Ian McEwan, Le rêveur

 

Timothée de Fombelle, Tobie Lolness

 

et, bien entendu, Tove Jansson, Moumine le Troll, Les mémoires de Papa Moumine, Papa Moumine et la mer

 

(à savoir : pour cette liste, je propose également les Contes de Grimm, les Contes d'Andersen, Peter Pan, le Petit Prince, Alice au pays des merveilles, Pinocchio ; des classiques qui, s'ils ne sont plus vraiment à présenter, mériteront quand même un petit article... quand j'aurai le temps. Et puis, bien sûr, il y a Le Magicien d'Oz, mais que je considère comme un classique à part entière et que j'étudie en classe en tant qu'oeuvre intégrale.)

 

 

 

Romans épistolaires, ou sur la question de l'épistolaire (4e - 13 à 15 ans) : 

 

John Marsden, Lettres de l'intérieur

 

Hélène MontardreAmies sans frontières

 

Kathrine Kressmann TaylorInconnu à cette adresse

 

Daniel PennacKamo, l'agence Babel

 

Sarah Cohen-ScaliAgathe en flagrant délire

 

Xavier-Laurent Petit, Be safe

 

Jean Webster, Papa Longues-jambes

 

 

 

Récits de chevaliers (5e - 11 à 13 ans) :

 

Micheal Morpurgo, Le roi Arthur

 

Christian de MontellaGraal, tome 1 : Le chevalier sans nom

 

Anne-Marie Cadot-Colin, Merlin

 

Philip Reeve, Arthur, l'autre légende

 

 

 

Romans d'anticipation et contre-utopies (4e/3e - 13 à 16 ans) :

 

Lois Lowry, Le passeur

 

Christian Lehmann, No pasaran, le jeu 

 

Christian Grenier, Virus L.I.V.3 ou la mort des livres

 

Mary E. PearsonJenna Fox, pour toujours

 

Florence Hinckel, Théa pour l'éternité  

 

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22 janvier 2013

Le magicien d'Oz

Pourquoi, aujourd'hui, un message sur Le magicien d'Oz ? Parce que : 

1) je suis actuellement en train de l'étudier avec ma classe de sixième, et ce pour la troisième année consécutive. Et le plaisir que j'ai à le faire étudier semble, pour la troisième année consécutive, être partagé par mes élèves. 

2) dernièrement, j'ai été poursuivie par des références à cette histoire dans plusieurs de mes lectures. Notamment, les personnages de Maupin en parlent : Gabriel Noone dans Une voix dans la nuit, Micheal des Chroniques qui en est un grand fan, Cady dans Maybe the moon (le film dans lequel ce personnage a joué fait d'ailleurs furieusement penser au Magicien)...

3) l'actualité du débat sur le mariage gay me rappelle à l'esprit l'origine (supposée) du drapeau arc-en-ciel, qui pourrait venir de la chanson "Over the rainbow", dans l'adaptation filmée du livre - Judy Garland, l'actrice principale, étant d'ailleurs considérée comme une icone de la communauté homosexuelle. 

4) et puis parce qu'au détour d'une séance de cinéma, je suis tombée sur ça, à venir prochainement sur nos écrans : 

 

Tout ça, ça fait beaucoup ; en tout cas, suffisamment pour plumer à ce sujet. Je vais maintenant répondre à plusieurs questions. Les voici : 

Pourquoi travailler ce livre avec mes élèves ? 
Les programmes de sixième nous demandent de travailler sur le récit merveilleux, et de faire lire une oeuvre intégrale à nos élèves. Parmi les titres proposés, les Contes de Perrault, les Contes de Grimm, le Petit prince, Alice au pays des merveilles... Bon. D'accord. Mais, pour moi, c'était du vu et du revu, et, surtout, ces récits ont l'inconvénient majeur d'avoir presque tous été adaptés dans des dessins animés célèbres. Du coup, les élèves connaissent déjà l'histoire et (surtout en sixième) ne comprennent pas toujours l'intérêt de travailler sur un livre dont ils croient déjà tout connaître. 
Le Magicien d'Oz, c'est en fait l'un des (très) rares récits merveilleux que les élèves ne connaissent pas encore. Et ça, pour moi, ça constitue déjà une excellente raison d'étudier ce livre-là, et pas un autre. 
En plus, on le trouve en Librio à deux euros : un achat que les familles ne rechigneront pas à faire. Dans certains établissements, cet argument entre également en jeu. 
Quant à justifier l'intérêt pédagogique de ce récit pour l'objet d'étude "Contes et récits merveilleux"... je pourrai y passer des heures. Le plus simple, c'est que je vous joigne le chapitre que je peaufine depuis trois ans : c'est cadeau (A VENIR PROCHAINEMENT). Vous y trouverez de l'étude de texte, du vocabulaire, du travail sur les notions de narratologie, du travail sur une séquence filmique. 

Que retenir du film musical de Victor Fleming ? 
Ce film, sorti en 1939, est un monument du cinéma, et un film culte pour le public américain, mais pas seulement. Il a permis de tester un nouveau procédé cinématographique, l'utilisation du Technicolor, qui sert à merveille l'histoire : lorsque Dorothée atterrit au pays d'Oz, les décors passent d'un sépia terne à une multitude de couleurs, comme si le spectateur avait lui-même chaussé des lunettes magiques. Il a également lancé une star, en la personne de Judy Garland. Mais, surtout, il a produit... ceci. 
 

Petit miracle de la chanson, titre repris mille et une fois, ce moment pourrait être l'unique raison de voir le film. Un travail très intéressant peut être mené avec les élèves sur les paroles (moyennant un petit peu de traduction de l'anglais au français), et sur la séquence filmique dans laquelle cette chanson est insérée. Et vous pouvez être certains qu'ils ressortiront de la salle de classe en fredonnant la musique...
Enfin : pourquoi ce nouveau film, à sortir en avril 2013, m'intéresse-t-il tellement ? 
Tout d'abord, laissez-moi vous montrer ces images : 
Le début de la bande annonce laisse entrevoir une séquence sur l'univers du cirque, des montreurs de phénomènes, un univers qui, si vous me connaissez un peu, me parle particulièrement. 
On peut voir par ailleurs que le jeu sur les couleurs (du noir et blanc à un monde coloré) a été conservé : je suis curieuse de voir jusqu'où l'esprit du premier film a été conservé, et dans quelle mesure l'histoire a été modifiée ou reprise. 
Et puis, bon, "par le réalisateur de la trilogie Spider-man" et "par le producteur d'Alice au pays des merveilles", avouez que ça en jette un peu. 
J'ai donc hâte d'être en avril, et j'espère bien pouvoir vous plumer quelque chose sur ce film, qu'il me réjouisse ou me déçoive. 
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21 janvier 2013

And the winner is...

                                                                                                                  valisette mystère pour blog

... Nadine !

Félicitations à elle, j'attends de ses nouvelles, et surtout son adresse postale pour lui envoyer la toute première "Mallette du plumeur" ! 

Quant aux autres participants, ils ne seront pas oubliés et recevront prochainement leur marque-page. 

Merci à tous pour votre participation, et à bientôt pour de nouveaux rendez-vous. 

17 janvier 2013

Maybe the moon

Et voici ma toute dernière lecture de Maupin, qui restera la dernière tant que le nouveau tome des Chroniques ne sera pas sorti. Le moment où j'ai refermé ce livre a donc été teinté d'une émotion toute particulière. Pour diverses raisons, d'ailleurs. 

J'ai attaqué le récit sur les chapeaux de roues, étonnamment surprise de découvrir une histoire originale et assez différente, cette fois-ci, des Chroniques (ce qui n'était pas le cas avec Une voix dans la nuit, enfin, de mon point de vue). Nous ne sommes plus à San Francisco, mais à Hollywood, où Cady, une naine actrice et chanteuse cherche à se faire une place - ou plutôt, devrait-on dire, à occuper une place, une vraie. 
Alors, bien sûr, on retrouve des personnages désormais typiques sous la plume de cet auteur, assumant - quoique, pas tous - leur différence, toujours hauts en couleurs. Mais le simple fait de les avoir placés dans cet univers du star-system vu de l'autre côté du rideau donne vraiment un air de nouveauté à l'ensemble. 

Passé le début, j'ai un peu traîné la patte. J'ai trouvé des longueurs dans le récit, le point de vue interne (également choisi dans Micheal Tolliver est vivant et Une voix dans la nuit) mis en place à travers le journal intime de Cady a entraîné chez moi une certain ennui par moments. Peut-être voulu, d'ailleurs : Cady voit sa vie piétiner, son journal n'est pas le trépidant récit plein de paillettes qu'elle aurait rêvé. Elle n'a pas les choses en main, hormis son stylo - et, de temps en temps, son amant, mais la relation n'est pas toujours au beau fixe. 

Puis le rebond final a largement compensé ces faiblesses. J'ai trouvé cette fin magistrale, la seule qui pouvait vraiment terminer cette histoire. Les toutes dernières pages (la lettre d'une réalisatrice donnant son avis sur une possible adaptation filmée du journal de Cady) sont parfaites : dans ces lignes d'une réalisatrice absolument enchantée par cette histoire, mais de laquelle elle cherche à supprimer tous les éléments "dérangeants" (bah oui, une naine, un Noir, un gay... tout ça, ça fait beaucoup pour le grand public), tout est dit. L'hypocrisie, la non-visibilité de ces stars potentielles qui n'en deviendront jamais, l'aveuglement forcené, nourri par la peur, de ceux qui tirent les ficelles du système... MAis lorsqu'on connaît le succès qu'a pu avoir la saga des Chroniques, y compris dans le grand public, on se dit que revanche a été prise. Et qu'à défaut de la guerre, une bataille a été gagnée. 

17 janvier 2013

Mary Ann en automne

Et voilà : the last, but not the least. 

Ce dernier volume (en date) est un festival. Une lecture extrêmement réjouissante. Ils sont presque tous là : Micheal, bien sûr, Ben et Jake, qui l'entourent désormais, l'un comme mari, l'autre comme associé, Shawna, la fille adoptive de Brian (seul absent du volume, mais il a largement droit à des vacances), Mme Madrigal (qu'il faut appeler Anna maintenant, allons, on est intimes à présent), et Mary Ann. Oui : de même que Micheal Tolliver, dans le tome 7, était vivant, Mary Ann, dans le tome 8, est revenue ! Pas pour des raisons très joyeuses, il est vrai : elle vient de découvrir quasiment en même temps que son mari la trompait et qu'elle avait un cancer de l'utérus. Heureusement, à San Francisco, sa patrie mère, il y a tout pour la guérir : une clinique, un très bon médecin, et des amis. Parmi ces derniers, je demande d'abord les fidèles : Micheal, toujours là, toujours prêt, à un tel point que c'en est invraisemblable, mais franchement, on l'en adore encore plus ; Dede, qui, elle non plus, n'a pas bougé, et qui réveille en nous une nostalgie des premiers tomes. Puis je demande les méfiants : ceux qui ont des raisons d'en vouloir à Mary Ann, ou qui ne la portent pas dans leur coeur, qu'il faudra convaincre, et même conquérir. Parmi eux, Shawna, Ben, Jake, et puis... nous, également. Cette Mary Ann que l'on n'a pas beaucoup vue ces derniers temps, à peine quelques pages lorsque Mme Madrigal a failli mourir dans le tome précédent, il va falloir qu'elle nous montre qu'on peut recommencer à s'attacher à elle, à s'identifier, comme dans le premier volume. Eh bien, c'est un pari gagné. Pas de manichéisme dans le traitement des personnages, chez Maupin, jamais. (Sauf pour les hypocrites bien-pensants irrécupérables : voir ma prochaine critique sur Maybe the moon). 
Enfin, il y a aussi les amis Facebook : car oui, le tome 8 des Chroniques est entré dans la modernité numérique. Et parmi ces amis Facebook, un certain ... ( et là, bien sûr, je ne remets plus la main sur le nom du type en question, et je n'ai plus le livre ! Si vous pouvez complétez ce détail, merci à vous !) qui fait ressurgir les fantômes du passé et d'une saison ancienne... Je n'en dis pas plus ; mis à part que, pour une fois, le suspense, que je qualifiais de faux dans les premiers volumes (le lecteur étant toujours munis d'indices suffisants pour anticiper les rebondissements), a parfaitement joué pour ma part. Lorsque les pièces du puzzle se sont brusquement assemblées sous mes yeux, à la fin, l'effet a été radical !

Je pense donc qu'au fil des tomes, Maupin n'a rien perdu de sa plume, et ses personnages non plus. Cette chronique peut encore avoir de beaux jours devant elle, et heureusement. Vivement la suite ! 

16 janvier 2013

Le bleu est une couleur chaude

Je ne plume pas souvent de bande dessinée, car ce n'est pas un domaine dans lequel je m'y connais. C'est vrai, je ne vais pas spontanément vers ce rayon-là dans les librairies, sauf quand je cherche quelque chose de bien particulier. Souvent, c'est un cadeau que je cherche à offrir. Eh bien, ici, il s'agit d'un cadeau que l'on m'a offert. Et pas n'importe qui : il s'agit de ma swappeuse (pour savoir ce qu'est un swap, un swappé et un swappeur, voir ici ), Supersoso, que je remercie infiniment pour les beaux cadeaux qu'elle m'a faits sur le thème "Noël en bleu". Un joli pendant au swap orange que j'avais moi-même envoyé à quelqu'un d'autre ! 

Cette bande dessinée de Julie Maroh, je ne l'aurais peut-être jamais lue, donc, si on ne me l'avait pas offerte. Et ç'aurait été bien dommage. J'ai découvert une très belle oeuvre, un magnifique objet que l'on est fier de posséder. Le travail sur les couleurs est réfléchi, il sert à merveille cette histoire d'une lycéenne qui découvre qu'elle peut tomber amoureuse - folle amoureuse, même - d'une fille, mystérieuse créature aux cheveux bleus. Le monde grisâtre dans lequel vit Clémentine, cette lycéenne en lutte avec ses désirs, se teinte peu à peu de cette "couleur chaude", au fur et à mesure qu'elle autorise cet amour à entrer dans sa vie. Les dessins et le découpage des planches, même si je ne suis pas très connaisseuse, ont aussi contribué à me plonger dans le récit. Le sujet est traité avec finesse, les personnages ne sont pas caricaturés, sauf ceux qui, de toute évidence, resteront à jamais caricaturaux de méchanceté et de fermeture d'esprit - malheureusement, c'est vrai, il y en a. 
Seul bémol que j'apporterai à ma critique : face à cette absolue maîtrise de l'image, les textes m'ont paru en-dessous. Les dialogues, à mes yeux, ne sonnent pas vrai, voire tombent parfois dans une quasi mièvrerie qui pourrait desservir le récit. Heureusement, la force des dessins permet à elle seule de transporter le lecteur d'un bout à l'autre du récit, en lui permettant presque de se passer des textes. 

Lionel Labosse, toujours là quand il faut, en parle ici .
Après lecture de sa critique, je me rappelle un autre défaut qui, déformation professionnelle oblige, m'a aussi gênée au cours de ma lecture : les fautes d'orthographe (non pas une, mais plusieurs), pour lesquelles je ne serais pas aussi indulgente que le rédacteur d'Altersexualités. Je trouve ça dommage que, pour une oeuvre d'une telle portée (la première bande dessinée qui traite de l'homosexualité, si j'ai bien compris ?), le travail de relecture ne soit pas irréprochable. 
En revanche, cette critique m'a ouvert les yeux sur un détail que je n'avais pas interprété :  "le choix du prénom Clémentine, évoquant l’incompatibilité des deux couleurs" (décidément, un lien existait bel et bien entre mon swap envoyé, en orange, et mon swap reçu, en bleu !). Je suis en revanche moins convaincue par le fait que les "prénoms des deux garçons avec qui elle a flirté, Thomas puis Antoine" soient "phonétiquement inclus dans son prénom"D'ailleurs, j'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas ! 

13 janvier 2013

Des nouvelles, du nouveau

1°) Le concours : 

Certains, qui ont déjà joué, s'impatientent. D'autres, qui aimeraient jouer, attendent peut-être de savoir ce qu'on gagne. Ben oui. Les procastineurs ont sans doute besoin qu'on leur dise jusqu'à quand ils peuvent jouer. 

Voici donc quelques informations complémentaires : 

- le gagnant se verra offrir le tout premier exemplaire (sous-entendu : il y en aura d'autres !) de la mallette du plumeur, laquelle sera composée, ici, du très joli carnet de lecture des Editions de la plume insolite (voir l'un des tout premiers messages de ce blog), d'un exemplaire de l'un des romans plumés sur ce blog, que la gagnant aura le privilège de choisir soi-même parmi ceux qu'il a envie de découvrir, et de quelques accessoires indispensables à la lecture et à l'écriture. Cette mallette est un objet unique, dont la personnalisation est assurée par la petite Mu elle-même : soyez-en assurés, vous ne trouverez nulle part ailleurs un tel cadeau ! 

valisette mystère pour blog

- les lots de consolation consisteront en une série limitée de marque-pages "spécial 2013", également designés par la petite Mu. 

- le concours sera clos le dimanche 20 janvier. Un tirage au sort pour le premier prix sera effectué par une main neutre, parmi les bonnes réponses uniquement !

Il vous reste donc une semaine pour chercher - et trouver - les cinq bonnes réponses. 

 

2°) Le blog et sa bloggeuse :

Bien sûr, cette année 2013 sera riche en lectures de toutes sortes. Une refonte des catégories est inscrite à mon programme : de quoi circuler plus facilement à travers les pages, et trouver plus rapidement ce que vous cherchez. 

La petite Mu partagera de plus en plus de choses avec vous : bien sûr, ce blog restera un espace principalement dédié à la lecture et à l'écriture, mais il pourra également se faire, à l'occasion, la vitrine d'autres produits de mon esprit ou de mes mains. Commentaires sur des adaptations cinématographiques (L'homme qui rit est sorti !), quelques bricoles pouvant dépanner mes collègues de français dans leurs activités pédagogiques (notamment des listes toutes prêtes de lectures cursives thématiques), mais également des créations manuelles autour du livre (carnets de lecture, marque-pages, coffrets-livres...) qui vous donneront peut-être envie de participer aux prochains concours qui ne manqueront pas d'être organisés sur ce blog ! 

 

3°) Le blog et ses bloggeurs :

Car, dès le début, cet endroit a été voulu comme un espace de rencontre entre plusieurs écritures : la mienne, mais aussi la vôtre. Alors n'hésitez pas à participer de toutes les manières qui vous tentent : laissez-moi des commentaires sur mes chroniques, envoyez-moi les vôtres, faites-nous lire des textes de votre plume, ou d'une autre, parlez-nous de votre librairie ou bibliothèque préférée... 

Plumez-moi et plumez-nous ! 

 

 

 

1 janvier 2013

Une nouvelle année pour la petite Mu et ses lecteurs, ça se fête... en concours !

bonne année 2013 blog

Voici mes voeux de bonne année en images ! Je vous souhaite à tous de bien belles choses pour cette année 2013. Et peut-être même que la petite Mu pourrait ne pas y être étrangère...

Voici en effet le premier concours (mais non le dernier) de cette nouvelle année. Le principe ? Très simple : cinq des lettres de mon message proviennent de couvertures plumés sur ce blog. A vous de retrouver le titre et l'auteur de ces cinq livres ! Facile pour mes lecteurs assidus. Peut-être moins pour les autres... Un tirage au sort départagera ceux qui auront les cinq bonnes réponses, et permettra au vainqueur de gagner un lot que je garde secret pour l'instant. Mais je rajoute aussitôt que tous les participants seront récompensés ! Eh oui, la petite Mu est généreuse. 

Pour jouer, c'est très simple : il suffit de m'envoyer vos réponses en cliquant sur "Contacter l'auteur"  sur ce lien ou bien tout, tout, tout en bas du blog. 

C'est à vous ! Et bonne année encore une fois !

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Lecture en cours

 

Le royaume de Kensuké

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