La fille qui dort
Encore un livre de Florence Hinckel qui ne ressemble pas aux autres ! Et qui a déçu mes attentes, créées par une histoire que je trouvais originale et qui me parlait plutôt pas mal (celle d'une lycéenne atteinte de narcolepsie, qui tente d'oublier, voire de dépasser cette maladie en s'inscrivant à l'atelier théâtre de son lycée). Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus consistant : l'histoire de Théa pour l'éternité était tout de même suffisamment développée pour capter l'attention du lecteur, jusque dans les dernières pages ; quant à Zéro commentaire, je n'avais pas été convaincue par l'intrigue et les choix narratifs mais le roman avait au moins le mérite de s'attarder sur l'intériorité d'un personnage un peu plus fouillé que cette "fille qui dort".
J'ai eu l'impression de lire une romance adolescente comme il en existe tant, avec toute la panoplie : la mère relou, le frère pénible, le bel inaccessible, la prof trop-compréhensive-de-la-mort-qui-tue... La narcolepsie n'étant qu'un prétexte pour faire de l'héroïne une éternelle incomprise. Du divertissement pour ados, sans plus. Vite lu, vite oublié !