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La petite Mu qui plume
30 mars 2016

Fête du livre jeunesse de Villeurbanne 2016 : je(u) en construction

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 @ Groupe Com6

 

Comme tous les ans, la littérature jeunesse s'invite à Villeurbanne, avec, pour cette année, ce thème énigmatique : Je(u) en construction. Ou comment briser les stéréotypes, et apprendre à se construire en tournant les pages, en pensant "pour soi" et non pour les autres. 

En pratique, ça commence même dès aujourd'hui, avec des spectacles et des rencontres cet après-midi : pour n'en citer que deux, une projection du film d'animation Jean de la lune, adaptation du conte de Tomi Ungerer, ou l'atelier "Je suis une couleur", proposé par l'illustratrice Gwen le Gac à partir de son album éponyme. (Gwen le Gac, c'est elle qui, entre autres, illustre les albums de Christophe Honoré, dont L'une belle, l'autre pas, que je vous plumerai certainement un jour). 

Mais c'est ce week-end que les choses s'emballent. Une invitée d'honneur : Claire Cantais, auteure et illustratrice. Mes invités de coeur : Susie Morgenstern, l'une des auteures phare de l'Ecole des Loisirs, dont les récits ont bercé mon enfance presque autant que Marie-Aude Murail ; et Antoine Dole, dont je vous ai déjà parlé par-ci par là (ou encore par là) (ah, et encore ici, aussi). Petit billet sur cet auteur très prochainement. 

Impossible d'être exhaustif pour présenter cette fête riche de 70 professionnels (auteurs, illustrateurs, acteurs du monde du livre), de cinq expositions, d'une dizaine de spectacles, et de curiosités alléchantes glanées au fil du programme : Les liseuses de bonne aventure (lecture offerte, en partenariat avec Emmaüs), l'Oujevipo (OUvroir de JEux VIdéos POtentiels), L'imaginographe (une machine roulante pour photographier l'instant). Repérons aussi un spectacle prometteur : Ceux qui ont dit non, textes mis en scène par des comédiens du Théâtre National Populaire, miroir à la collection spéciale créée par Actes Sud Junior. 

Vous qui venez de passer plusieurs heures à visiter tous les liens de cette présentation, prenez vite votre manteau (oh, pas besoin, il fait beau), et courez à la Maison du livre, de l'image et du son de Villeurbanne, munis de toutes les informations pratiques que vous trouverez sur le site web

On se quitte en images ? 

Teaser de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne 2016

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28 mars 2016

Lucie Vandevelde : "de beaux desseins", tout en couleur

 Logo Lucie Vandevelde

Ah, la magie d'Internet ! Elle permet des découvertes totalement inattendues, qui se révèlent parfois totalement éblouissantes. C'est précisément le cas de ce site, superbe vitrine du travail de Lucie Vandevelde. Cette artiste installée au Mans sait un peu tout faire : des illustrations, du graphisme, des livres-objets... Ses décors et personnages très hauts en couleurs n'ont pas peur de "s'afficher", dans les pages des livres pour enfants, sur les murs des expositions, ou de s'animer dans des courts métrages de promotion. Ils vont jusqu'à se dénuder, en noir et blanc, du moins le temps d'un atelier "coloriage géant" dans des festivals ou salons du livre.

Quand on parcourt les différents onglets du site, on comprend en effet que Lucie Vandevelde n'est pas qu'une créatrice : c'est une passionnée de partage, d'échange, d'interaction. Elle se livre à de nombreuses résidences d'artiste et interventions auprès des plus jeunes, y compris dans les classes. Elle aime les "beaux desseins", c'est son expression, et elle le fait savoir.

Pour ce qui est de son oeuvre... waouh. J'ai été littéralement scotchée par ce déluge de couleurs, fascinée par cette technique à la fois très naïve et très subtile, subjuguée par des univers que j'aurais dit taillés pour mes rêves : de la mer et de la ville, de la musique et du cirque, tout un bestiaire qui se promène dans une jungle aux merveilles. J'aime tout particulièrement les dessins réalisés au crayon, et les personnages aux longs yeux.

 @ Lucie Vandevelde

Si vous avez la chance d'habiter ou de travailler dans la région angevine, guettez la date de sa prochaine exposition. Sinon, vous pouvez vous procurer les albums qu'elle a illustrés pour différentes auteures (Juliette Parachini-Deny, Hélène Suzzoni, ou Marie-Hélène Lafond) ou pour ses propres textes (Les trois dragons, pour lequel elle a aussi créé un Carnet d'artiste en tirage limité).

Et, surtout, allez visiter le site, véritable régal pour les yeux, et mine d'informations.

27 mars 2016

Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d'à côté

 

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Ce roman suédois est un roman d'amour pas tout à fait comme les autres. Rien qu'aux prénoms des deux protagonistes, Désirée et Benny, on sort un peu des sentiers battus. Leur rencontre a lieu dans un lieu inattendu, spoilé par le titre : un cimetière. En effet, Benny vient de perdre sa mère et Désirée, son mari. Entre eux deux commence une "passion dévorante" (pour reprendre la quatrième de couverture), alors que tout les oppose : Désirée est une bibliothècaire très citadine et Benny, un agriculteur très paysan. Enfin... on le sait bien, il ne faut pas se fier aux apparences. Les contraires s'attirent et deviennent complémentaires, on le dit souvent. L'humour et le sexe rendent leur histoire possible, avec de beaux moments de complicité. La narration alterne un chapitre de chaque point de vue ; sans répétition inutile, chaque personnage reprend là où l'autre s'est arrêté, ce qui donne une belle fluidité dans la lecture, tout en suggérant à quel point les deux amoureux se répondent l'un l'autre.

Mais, et c'est là l'originalité du roman, avant même la moitié du récit, on n'en est déjà plus là. Désirée passe sa première nuit chez Benny, et le choc des cultures est trop grand. A partir de là, tout s'effrite, et personne, ni elle, ni Benny, encore moins le lecteur, ne peut dire comment cela va se finir.

J'ai été un peu déroutée, c'est vrai, de voir le mélange tourner si vite. C'est là qu'on voit que les romans utilisent très, très souvent le même schéma, dans les mêmes proportions, au chapitre près. Là, c'est étrange, on voit les choses se dégrader avant d'avoir pu véritablement s'attacher aux personnages. Et puis on finit par comprendre où l'auteure veut en venir. Enfin une histoire où l'amour prend place dans une réalité pas toujours reluisante ; où les personnages sont face à de véritables dilemmes, non pas tragiques mais tristement banals, devant choisir entre la fameuse "passion dévorante" et des plans de vie, plus ou moins choisis, mais dont ils n'arrivent pas à se défaire.

Pas un mot sur la fin : je vous invite à faire cette lecture, plutôt rapide, mais moins légère qu'elle n'en a l'air.

Néo-défi lecture 2016 : Un livre choisi de façon aléatoire. (au pif dans les rayons d'une toute petite bibliothèque)

27 mars 2016

Que lisent Anakin, R2D2 ou Chewbacca ?

        

Eux aussi ils lisent

 

Bon, la folie Star Wars est un peu passée, on est tous - ou pas - allés voir le numéro 7, on a tous - ou pas - été déçus, je ne reviendrai pas là-dessus.

Mais je reviendrai en revanche sur cet article très rigolo de la Médiathèque Départementale de la Loire, sur le thème "Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es", ou comment entrer dans la tête des héros de notre saga préférée, tout en piochant des idées d'emprunts à la bibliothèque !

Vous ne serez pas surpris d'apprendre que Palpatine a puisé ses théories chez Machiavel, mais saviez-vous que le livre de chevet de Luke était Pourquoi j'ai mangé mon père ? Qu'Han Solo ne serait rien sans L'invention de la drague, de J.C. Bologne ? Ou que Padmé attendait le retour d'Anakin avec Attendre et élever des jumeaux (bon, les élever, ça a loupé, pas de chance) ?

Je vous laisse découvrir ce petit moment de marrade sur le site de la MDL : clic.

En passant, allez faire un tour du côté de leurs dossiers thématiques, variés et actuels : re-clic.

25 mars 2016

The Moomin Shop, London

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Quoi de plus adapté, pour le retour de la petite Mu, que ce souvenir de Londres, visitée en mai dernier, et cette rencontre imprévue avec le Moomin Shop !

Située à Covent Garden, dans un marché couvert, la boutique montre fièrement sa devanture bleue, mais il faut grimper un escalier pour rejoindre l'espace vente. Bien sûr, les créatures finlandaises nous accompagnent le long de notre grimpette.

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Et en haut, bienvenue dans la Moomin Valley ! Des livres, bien sûr, de toutes les tailles, de toutes les couleurs, des peluches, des figurines ; les classiques mugs, porte-clés, cartes ; et puis des accessoires de cuisine, de jolies boîtes en fer, des affiches...

Bon, moi, je craque totalement, vous vous en doutez bien. Surtout qu'en France, hormis ce pop-up store (boutique éphémère) ouverte en janvier dernier à l'Institut Finlandais, eh bien, rien du tout ; il faut se rabattre sur les boutiques en ligne pour trouver autre chose que les livres.

Petit tour du monde des Moomin Shop : clic.

Infos pratiques pour futurs touristes londoniens : Moomin Shop, Jubilee Market Hall, à Covent Garden, re-clic.

 

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Lecture en cours

 

Le royaume de Kensuké

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