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La petite Mu qui plume
30 septembre 2017

Lectures cursives #2 : Le Moyen Âge en dix lectures

Le Moyen Âge en dix lectures

 

Vous me l'accorderez, des listes de lectures autour du Moyen Âge, on n'en manque pas. Voici pourquoi j'insiste sur le fait que celle-ci est éminemment personnelle, avec des choix peut-être discutables, et un peu différents de ceux de la liste précédente : "Dire l'amour" en dix romans

Par exemple, il y a une bande dessinée : comme dans la liste précédente, me diront ceux qui y ont jeté un oeil, sauf qu'Angelot du Lac ne se situe pas du tout sur le même plan que l'adaptation dessinée de Roméo et Juliette. La bande dessinée d'Yvan Pommaux, dont j'ai dit le plus grand bien ici, est d'un niveau de lecture très facile. Mais justement, j'aime qu'il y ait dans les listes un titre beaucoup plus accessible que les autres, qui peut permettre à des élèves en situation particulière - dyslexie entraînant une lecture pénible, élèves allophones... - de participer quand même à la lecture cursive sans que ce soient les parents qui s'y collent... Et la série Angelot du Lac a le mérite de plonger le lecteur dans un univers médiéval assez riche et intéressant. Un compromis : on peut demander aux élèves qui feraient ce choix de lire les trois tomes de la série. 

Par ailleurs, il y a des titres chers : cette BD, déjà, mais aussi Arthur, l'autre légende, qui dépasse les 13 euros. Il y a aussi un titre difficile à trouver, sauf d'occasion (et, pour le coup, il devient très abordable), à savoir Gwydion, de Peter Schwindt. Comme je le disais au début, je ne prétends pas reprendre tous les titres que l'on trouve à foison dans les différentes bibliographies. Dans ces dernières, vous trouverez beaucoup d'ouvrages plus accessibles, souvent disponibles dans les CDI ou les médiathèques d'ailleurs. Donc je me suis permis des romans un peu différents, pour changer un peu d'Evelyne Brisou-Pellen ou d'Odile Weurlesse. 

Mes coups de coeur personnels sont Graal de Christian de Montella (qui a le mérite d'être assez addictif, souvent les élèves lisent les autres tomes ; il y en a quatre en tout, ainsi qu'une autre trilogie du même auteur, Graal noir), Avalon High, qui marche aussi pour les romans d'amour, et l'indémodable Roi Arthur de Morpurgo. Ah, et La cour aux étoiles m'avait laissé un bon souvenir de lecture d'enfance, mais je ne l'ai pas relu depuis fort longtemps. 

Bonne lecture, et bon travail ! 

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26 septembre 2017

Toni Morrison : Délivrances

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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un roman de Morrison. D'ailleurs je me rends compte qu'il n'y a même aucun article chez la petite Mu à propos de cette grande, grande dame de la littérature américaine. Pourtant, je suis tombée dedans il y a un bon moment déjà, à la fin de mes années lycée. Je n'ai pas tout lu, mais beaucoup ; ça ne me ferait pas de mal de les relire car, en regardant sa bibliographie, il y a certains titres sur lesquels j'ai un doute. Ai-je lu Love en 2004 ? Peut-être pas ; Un don, en revanche, était mon dernier, ça, j'en suis sûre. L'autre chose dont je suis sûre, c'est que celui qui m'a le plus marquée reste Beloved, qui est un véritable chef-d'oeuvre - je ne suis certes pas la seule à le dire. 

Toni Morrison, c'est l'auteure de la peau noire. Elle en parle comme une peintre, elle en connaît toutes les nuances. Par exemple, dans Sula, son deuxième roman : "Nel était plutôt claire -couleur de papier de verre mouillé- échappant aux quolibets les plus acerbes et au mépris des vieilles femmes championnes des histoires de métissage de leur communauté. Sula était plus sombre, d'un marron brun avec de grands yeux paisibles, des yeux purs pailletés d'or." (note importante : ceci est une citation de Wikipédia ; je n'ai malheureusement pas le livre avec moi et suis incapable de dire à quel point la paraphrase de Wikipédia est proche de l'original ou pas). 

Je ne peux donc pas m'empêcher, en lisant du Morrison, de penser à cette chanson de Nina Simone, "Four women", dans laquelle, à chaque couplet, une femme annonce la couleur, au sens propre : "My skin is black", "My skin is yellow"... 

Four Women Nina Simone

Dans Délivrances, l'héroïne, Lula Ann, qui se fait appeler Bride, est "noire comme la nuit, noire comme le Soudan" (citation authentique cette fois !), pourtant née de "ce qu'on appelle une mulâtre au teint blond". La noirceur de sa peau en a fait une paria quand elle était enfant, même aux yeux de ses propres parents, puis Bride en a fait une arme, au contraire, se servant de sa beauté indiscutable pour ébahir tous les regards. 

Mais cette couleur de peau n'est qu'un élément de la grande toile que l'auteure peint patiemment, touche par touche, avec la polyphonie qui caractérise très souvent ses textes. L'histoire de Bride se découvre au fur et à mesure, à travers les différents narrateurs : sa mère, à peine ; son amie Brooklyn, un peu plus ; d'autres personnages qu'elle croise sur son chemin, comme une institutrice ayant fini de purger sa peine pour attouchements sur mineurs, ou une petite fille abandonnée par sa mère puis recueillie par un couple bienveillant. On se rend compte progressivement que c'est un roman qui parle de l'enfance - et de la violence. Des thèmes récurrents chez Toni Morrison, mais encore jamais traités sous cet angle-là. Il est question de maltraitance, de viol, de mépris, d'abandon. Egalement de vérité et de mensonge, avec des découvertes inattendues à la fin de l'histoire. 

C'est l'un des rares romans de Morrison (peut-être le seul ?) qui se déroule à notre époque, et cela m'a plu. Ce fut une lecture agréable, peut-être un peu moins "brutale" que Beloved, un peu moins marquante, mais néanmoins toujours aussi réussie. 

Neo-défi lecture 2016-continué-en-2017 : un livre qui est la dernière oeuvre d'un auteur (aujourd'hui en tout cas ; j'espère qu'il ne sera pas le tout dernier !)

18 septembre 2017

Lecture cursive #1 : "Dire l'amour" en dix romans

 

Dire l'amour en dix lectures

 

Je commence ici une présentation un peu plus "formalisée" de ces idées de lectures cursives en littérature jeunesse que l'on peut proposer à nos élèves, par thème ou partie du programme. 

Ici, dix idées de romans sur l'amour et le sentiment amoureux de façon assez large, pouvant notamment correspondre à la thématique "Dire l'amour" du programme de 4e. 

Il manque des romans que j'ai beaucoup aimés, comme Dysfonctionnelle d'Axl Cendres ou Eleanor&Park de Rainbow Rowell, par exemple : c'est essentiellement parce que j'ai essayé de fixer un certain seuil de prix. Certains trouveront ce seuil encore trop élevé (clin d'oeil à Nathalie), mais il est malheureusement difficile, voire impossible, de trouver des titres de littérature jeunesse à moins de 6€. Les livres que je vous propose s'achètent entre 5 et 10€ (mais il n'y en a qu'un seul à moins de 5€...). 

En toute transparence, je précise qu'il y a quelques titres que je n'ai pas lus : pour les inclure dans la liste, je me suis appuyée sur ma connaissance de l'auteur, ou sur une convergence d'avis positifs de collègues. C'est le cas de Connexions dangereuses (à savoir, Sarah K. est un pseudonyme de Sarah Cohen-Scali, auteure que j'aimais beaucoup adolescente), de Lettres à une disparue qu'on trouvait déjà beaucoup dans les listes de romans épistolaires, à l'époque où "la lettre" était au programme de 4e, de Star-crossed lovers qui semble aussi être souvent proposé aux élèves (je n'aime pas trop Mickaël Ollivier, mais bon, il en faut pour tous les goûts), et d'Une preuve d'amour (une auteure reconnue par la critique, notamment pour Kinderzimmer). 

Une dernière chose : je ne suis pas du tout sûre de moi pour les étoiles (notamment pour les livres que je n'ai pas lus, forcément). Si vous n'êtes pas d'accord avec le nombre d'étoiles attribué pour certains titres, n'hésitez pas à me le dire, j'éditerai le document. 

En version Word : Dix_romans_sur_Dire_l_amour (autres versions disponibles par mail, me contacter ici). 

Bonnes lectures et bon courage aux collègues qui travaillent pendant que je couve !...

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12 septembre 2017

Daniel Keyes : Des fleurs pour Algernon

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Une fois n'est pas coutume, la petite Mu va prêter sa plume à une autre blogueuse pour vous parler de ce roman découvert au début de l'été. Aemilia a effectivement rédigé en 2016 un article très complet, avec de nombreux extraits, idéal pour ceux qui, comme moi il y a peu, ne connaissent pas encore ce classique de la science-fiction : 

Des fleurs pour Algernon chez Forty-five weeks

Qu'ai-je envie d'ajouter ? Que le roman se fait de plus en plus sombre, peut-être un peu complexe au fur et à mesure. J'ai préféré la première partie, jusqu'au moment où Charlie prend son indépendance vis-à-vis de l'équipe scientifique responsable de sa transformation. En fait, je me suis tellement attachée au Charlie naïf et innocent du début que, lorsqu'il devient un adulte mature et réfléchi, c'est comme s'il était devenu quelqu'un d'autre, un étranger auquel je devais m'habituer, en tant que lectrice, tout en le sachant proche de la fin. Mais c'est bien là que réside la force de ce roman : nous montrer cette métamorphose en profondeur subie par le personnage, au point de devenir Autre, étranger à soi-même. 

Le principe du journal intime est parfait pour narrer cette évolution. Et l'idée des fautes d'orthographe et de syntaxe qui disparaissent petit à petit est très efficace. Avec un fort intérêt pédagogique : pas tellement de faire corriger, ni même constater les fautes par les élèves. Plus que l'orthographe d'ailleurs, c'est la transformation de la syntaxe qui est intéressante à étudier. Mais surtout, cela permet de réfléchir au rôle de l'orthographe en tant que norme sociale : une nécessité ? Une contrainte vaine et démesurée ? Un vrai débat peut naître de cette simple question. Débat que j'esquisse parfois en sixième, à partir de ces vers de Queneau dans "L'écolier" : "revenu dans mon école / Je mettrai l'orthographe mélancoliquement." Pourquoi mettre l'orthographe, si c'est pour éprouver tant de mélancolie ? Bon, évidemment, le roman de Keyes offre des perspectives de réflexion plus vastes, qui s'adressent à des élèves plus mûrs. 

Ce roman prend part à mes yeux à un triptyque - certes hétéroclite - autour de la question du retard mental et de l'intelligence : un écho à Des souris et des hommes de Steinbeck (même attachement au personnage, même force tragique, et en plus il y a des souris dans les deux), lui-même réécrit par Marie-Aude Murail (oui, j'avais prévenu que c'était hétéroclite) dans Simple

Triptyque retard mental

 

Idéal pour une progression de troisième, avec les nouveaux programmes. Des souris et des hommes se prête à l'objet d'étude "Agir dans la cité : individu et pouvoir". Les programmes disent en effet :  On étudie : - en lien avec la programmation annuelle en histoire (étude du XXe siècle, thème 1 « L'Europe, un théâtre majeur des guerres totales »), une œuvre ou une partie significative d'une œuvre portant un regard sur l'histoire du siècle - guerres mondiales, société de l'entre-deux-guerres, régimes fascistes et totalitaires (lecture intégrale). Evidemment, cette indication de corpus oriente davantage vers des oeuvres traitant des guerres mondiales, de la guerre froide, du régime stalinien, mais ce que j'ai mis en gras concerne bel et bien le roman de Steinbeck. Comme avant la réforme, j'aime l'idée de proposer aux collégiens un lieu et une période qu'ils ne traitent pas dans leurs programmes d'histoire : la Grande Dépression aux Etats-Unis dans les années 30. Je ne souhaite donc pas me séparer de ce roman, que j'adore depuis plusieurs années

Des fleurs pour Algernon peut se proposer en lecture cursive, comme un pont entre le roman de Steinbeck et une séquence correspondant au nouvel objet d'étude (questionnement complémentaire) "Progrès et rêves scientifiques". On peut, en classe, travailler sur quelques extraits, proposer une réflexion de fond sur l'intelligence et les transformations génétiques. J'ai trouvé notamment cette séquence courte sur un site dédié à la littérature jeunesse et la pédagogie : séquence Des fleurs pour Algernon. A noter, le support n'est pas le roman mais la nouvelle, antérieure, écrite en 1959. 
Plusieurs éditeurs ou manuels ont choisi aussi d'étudier le roman en tant qu'oeuvre intégrale dans les nouveaux programmes : Le livre scolaire, Colibris de chez Hatier, une édition de Flammarion qui propose aussi un dossier pédagogique. On trouve enfin une séquence dans le n°647 de mars 2016 de la Nouvelle Revue Pédagogique (voir le sommaire ici).

Simple peut quant à lui faire l'objet d'une simple proposition aux élèves, ces fameuses "lectures plaisir" dont nous parlent les formateurs. Du plaisir, j'en ai eu, j'en parlais déjà il y a quelques années. Mais j'en ai eu tout autant avec les romans de Steinbeck et de Keyes. Ne boudez pas le vôtre ! 

Neo-défi lecture 2016-continué-en-2017 : un livre pris sur la liste d'un autre participant

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10 septembre 2017

Stephanie Meyer : L'appel du sang - La seconde vie de Bree Tanner

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Depuis le début de l'été, j'ai entamé une série de lecture sur les enfants (ou adolescents) monstres. Plus précisément, les jeunes héros qui ne se contentent pas de fréquenter, voire d'être amis avec des monstres, mais qui en sont eux-mêmes. Ce roman de Stephanie Meyer m'a semblé intéressant dans cette optique. 

C'est ce qu'on pourrait appeler un spin-off, comme on le dit pour les séries TV dérivées d'une autre série TV : Private Practice, par exemple, qui emprunte à Grey's Anatomy le personnage d'Addison, et construit tout un nouvel univers autour de ce personnage. Ici, c'est le personnage de Bree Tanner, cette jeune vampire de la bande de Victoria, qui se retrouve personnage principal de L'appel du sang. Appel à mes lecteurs éclairés : existe-t-il un terme spécifique pour désigner ce genre de livres ? Je ne suis pas certaine que celui de "spin-off" s'applique vraiment. Histoire dérivée peut-être ? Récemment, une autre auteure de romans à succès a utilisé le même procédé : Divergente raconté par Quatre, de Veronica Roth. Une manière d'éclairer certains aspects de l'histoire principale, et puis, certainement, de prolonger le succès même quand une histoire semble définitivement achevée... 

En préface, Stephanie Meyer explique ainsi son choix : 

"J'ai songé à Bree alors que je corrigeais Hésitation. Corrigeais, pas rédigeais. Lors de l'écriture d'Hésitation, je portais les oeillères de la narration à la première personne ; ce que Bella ne pouvait voir, entendre, sentir, goûter ou toucher n'avait pas lieu d'être. [...] L'étape suivante dans le processus de relecture a été de m'éloigner de Bella et de vérifier la façon dont coulait le récit. [...] Comme Bree est la seule nouveau-née que Bella voit, c'est vers son point de vue à elle que je me suis tournée lorsqu'il s'est agi de réfléchir à ce qui se tramait derrière les différentes scènes du roman."

Donc, à l'origine, une volonté d'enrichir le récit principal vu par Bella, en retournant la caméra pour élargir les réflexions. Un exercice d'ailleurs très stimulant avec des élèves (à partir de la quatrième surtout), qui permet en effet d'éclairer les décisions de certains personnages, ou de les examiner différemment. Je fais souvent réécrire des passages de la nouvelle Coco, de Maupassant, du point de vue de personnages qui n'ont pas eu accès à toutes les étapes de la mort du cheval, notamment. 

Stephanie Meyer ajoute, un peu plus loin : "Je me demande comment vous réagirez en face de Bree. Elle est un personnage si fugitif, apparemment si insignifiant d'Hésitation." Je ne suis pas tout à fait d'accord, mais peut-être parce que je n'ai pas lu les romans, seulement vu les films. Or, dans ces derniers, on s'attarde quand même à plusieurs reprises sur ce personnage, à qui on s'attache, car l'actrice le joue en accentuant une certaine innocence, ou fragilité. On comprend aisément pourquoi cette nouveau-née* a été protégée par la famille Cullen. Peut-être que dans les romans, le personnage est moins mis en valeur. 

(*Vous aussi, ça vous choque, "nouveau-née" ? Et pas "nouvelle-née" ? Bah oui, mais c'est bien l'orthographe que donne le Petit Robert.)

Bree Tanner

L'auteure écrit aussi : 

"En me concentrant sur Bree, j'ai pour la première fois enfilé les chaussures d'une narratrice qui était un "vrai" vampire, un traqueur, un monstre. C'est à travers ses prunelles rouges que je nous ai observés, nous les humains ; soudain, je nous ai vus minables et faibles, proies faciles sans autre intérêt que de représenter de délicieux repas."

Voilà exactement ce que je recherchais, comme personnage et comme univers. Sauf que, c'est là où le bât blesse, j'ai été déçue par le roman. Je n'ai pas trouvé Bree si "monstrueuse" : de toute façon, dès le début, elle est à part dans la bande de nouveaux-nés créés par la volonté de Victoria. Mais alors, l'auteure aurait pu insister, justement, sur cette destinée tragique d'une adolescente tout ce qu'il y a de plus ordinaire, changée en vampire et condamnée malgré elle à subir une soif de sang, comparable à l'emprise d'une drogue. Mais même cette addiction n'est pas travaillée autant que je l'aurais pensé dans un roman pourtant nommé L'Appel du sang. Très vite, l'histoire tourne autour du binôme que Bree va constituer avec un autre nouveau-né un peu différent, Diego, et l'enquête qu'ils vont mener pour comprendre pourquoi leur chef de bande leur demande de faire ce qu'ils font. Intéressant, certes, car on voit sous un autre angle les questionnements que se posaient Bella, Edward et les Cullen. Mais le vampirisme de Bree se trouve presque mis au second plan. 

Peut-être suis-je partie sur une fausse idée : je pensais que ce roman reviendrait sur la transformation de Bree en vampire et ses débuts de nouveau-née, avec tous les changements psychologiques et physiques que cela peut impliquer. 

Pour conclure, ce roman permet certes de prolonger le plaisir de la sage Twilight, mais il reste en surface de réflexions qui auraient pu être très intéressantes. Une sorte d'Entretien avec un vampire, version édulcorée pour adolescents. 

Neo-défi lecture 2016-continué-en-2017 : un livre dont le personnage principal meurt à la fin

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Lecture en cours

 

Le royaume de Kensuké

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