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La petite Mu qui plume
13 août 2016

Semaine de la BD, #3 : Yayoiso, ReLife

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Dernière étape dans la découverte des genres que tout le monde connaît sauf la petite Mu : les mangas. 

Pour être exacte, des mangas, j'en ai lu une série : Love Hina qui, d'après mes recherches, s'avère être un shōnen, "manga pour jeunes garçons". En effet, dans le monde du manga, la notion de cible éditoriale est prioritaire dans la classification des parutions, et s'avère très déterminée par l'opposition fille/garçon. Ce qui me laisse doublement sceptique car, pour ce qui est de Love Hina en tout cas, bien que le héros soit un jeune homme, les histoires et le cadre rappellent bon nombre de séries télé "teenagers" dont les téléspectateurs sont très souvent des téléspectatrices. 

ReLife, dans la catégorie seinen, "mangas pour jeunes hommes adultes" (de 15 à 30 ans), a ceci de particulier que c'est un manga tout en couleurs. Ceci s'explique par le fait qu'il a d'abord été publié sur téléphone et autres écrans, medium difficilement compatible avec le noir et blanc (moins lisible). Ca change, en effet, et c'est plutôt agréable, notamment pour des néophytes comme moi. L'histoire, elle, a un point de départ très actuel. Arata, un jeune homme de 27 ans (correspondant donc bien à la cible éditoriale), aimerait voir sa vie se remplir davantage, à l'instar de ses camarades, en couple et dans la vie active, mais il paye inlassablement le prix d'une erreur de parcours : sa démission d'un premier emploi au bout de trois mois, qu'on lui rappelle à chaque nouvel entretien d'embauche. Puis le récit prend un tour inattendu, voire inquiétant : un mystérieux inconnu le contacte et lui propose de le rajeunir de plusieurs années à l'aide d'une pilule spéciale, pour qu'il retourne au lycée et bénéficie ainsi d'un nouveau départ. Cet inconnu fait partie d'un institut de recherche, le fameux "ReLIFE", dont Arata ne sait rien, mais il accepte le challenge, plus ou moins contraint.

Bon. Passé ce début qui oscille entre témoignage réaliste de l'entrée pas toujours facile dans la vie adulte et thriller de science-fiction, j'ai trouvé que le rythme devenait moins trépidant et l'histoire moins palpitante. On retombe dans le côté "série teenager" dont je parlais au début, puisque le scénario tourne surtout autour de l'intégration d'Arata dans son lycée, de ses relations avec les professeurs et les élèves, de ses déboires scolaires. Il y a quelques moments un peu drôles concernant le décalage entre son âge affiché et son âge réel, mais ce n'est pas à se rouler par terre non plus. Même si Arata est attachant avec son côté râleur, j'aurais préféré en savoir plus sur la société ReLIFE et les conséquences de la pilule qui rajeunit. Il faudra lire la suite, me direz-vous : eh bien, justement,, il y a encore quatre volumes prévus, et le prochain sort mardi prochain, le 16 août !

Bilan de ma semaine découverte en BD : je ne suis décidément pas une adepte des genres assez codés et restrictifs du manga et du comic. Je reste bien plus amatrice des romans graphiques, autobiographiques ou non, avec un graphisme accessible et des dialogues travaillés. Cependant, je reconnais que les histoires d'Arata et de Khamala Khan ont un aspect original, et je suppose qu'elles peuvent s'avérer addictives au fur et à mesure des volumes.

 

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Le royaume de Kensuké

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